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Traversée du Laos

Le trajet

     Carte_Laos
 

Deux jours de vélos après être rentrée dans le Laos (passage frontière de Mohan) la rage de dent de Matoche n’est plus supportable. Nous décidons donc en urgence de rejoindre la capitale en bus en laissant nos petits vélos chez un mec landa, moyennant finances. On restera dans la capitale une petite (et ennuyeuse) semaine.
 
On remontera chercher nos vélos plein d’entrain pour mettre le cap sur l’ouest : Direction la magnifique jungle de la province de Bokeo. Ca monte et ca descend très sec (plus dur que le Tibet) et le tout dans un four ! Nous atteindrons la ville frontière de Huay Xai d’où nous prendrons un ravissant petit bateau nous amenant a Pakbeng au fil du Mekong.
 
De la nous nous dirigerons vers Luang Prabang par la jungle. A Hongsa (anniv de Matoche) les choses vont commencer à se corser et la route devenir un véritable challenge.
 
Arrives a Luang Prabang, nous prenons un bus pour Vientiane (Again !) ou nous resterons, tenez vous bien….3 semaines, avant de repartir vers le sud.
 
De Vientiane nous suivons la fameuse route numéro 13 qui descend le long du Mekong jusqu’au Cambodge. Bien sur ca n’aura pas pris longtemps  pour que l’on se décide à partir sur les pistes, hors des sentiers battus et en bonne compagnie, celle de Mathias.
Nous quittons donc la route principale au niveau de Savannakhet pour s’enfoncer dans la campagne, cap à l’est vers le Vietnam. En piste on sera bien servis quand nous commencerons à descendre vers le sud, le plateau du Bolaven puis au retour sur la route 13 de puis Attapeu dans la jungle boueuse !
Retour sur la route numéro 13 il ne nous restera que quelques kilomètres pour rejoindre le Cambodge après 2-3 jours de repos bien mérité sur les 4000 iles.

Le mental


L’arrivée au Laos nous a tout simplement donner l’impression d’être en vacances après la Chine. On ne sait pas vraiment expliquer le pourquoi du comment. On n’a pas été non plus oppresses en Chine !
 
Quelques jours après notre arrivée au Laos, les dents de Matoche qui nous font des misères nous mettront le moral dans les chaussettes. Mais une fois avoir soigne les chicots le moral est remonte en flèche et la condition physique avec !
 
Jusqu'à présent, le moral n’aura jamais été autant ébranlé qu’au Laos. Certaines routes que nous avons prises nous ont réellement pousse dans nos retranchements psychologiques. Des limites on été repoussées et des cris d’animaux pousses !! Les nerfs ont lâché plusieurs fois, jusqu’aux larmes parfois. Mais l’aventure ca se mérite, ca s’apprivoise et si sur le moment ca parait très dur, avec du recul ce sont les moments les plus riches en émotions et qui resteront graves a jamais dans nos p’tites têtes… Donc pas de regret, Jamais !

Le fait aussi d’avoir partage la route avec Mathias, nous a aide mentalement. On est toujours plus fort a plusieurs.
 

Le pays


Avant de rentrer au Laos, on a souvent entendu dire que les locaux vivaient a la cool…. Mais vraiment a la très cool. Et ben franchement…. C’est vrai ! Et pas pour nous déplaire !
 
Un petit exemple ? Ok…
T’arrives dans un resto, tu essayes de réveiller la personne qui dort dans son hamac mais pas brutalement. D’abord tu toussotes, puis tu dis bonjour. Pas trop envie de le déranger au fond mais bon l’estomac vide crie famine. Ha ! Je crois qu’il bouge, ca y est il se réveille… Apres avoir commande ca peut mettre un bout de temps à arriver genre une bonne demi heure. Et c’est comme ca pour tout ! C’est vraiment marrant et nous on adhère. Cool la vie, pourquoi courir partout tout le temps ? Sabai sabai…
 
Le caractère des Laotiens nous a vraiment touche. Ca pleut de sourire et de « Sabaidi » (bonjour) sur notre passage. Ils ont un vrai sourire et une vraie gaieté de cœur qui se ressent. Nous les avons trouve plutôt timides mais en faisant le premier pas ca se passe très bien. Pas d’abus quant a notre statut de touriste, une belle honnêteté et toujours d’une grande aide.
C’est un pays magnifique recouvert de jungle super dense pleine de papillons splendides. Plein de nouveaux animaux sont découvert fréquemment tellement la jungle est impénétrable. Par moment on a eu le sentiment d’être de vrais explorateurs dans des coins tellement perdus que les populations restaient bouche bée a notre passage. Pour l’anecdote il nous est même arrive de faire pleurer des gosses dans la jungle. Nous voyant arriver, les plus grands ce sont mis a courir dans toutes les directions et les plus petits a hurler la mort comme si nous étions d’horribles bêtes sauvages. Franchement ca fait bizarre et on se sent pas très a l’aise dans ces situations !
 
Pour le camping sauvage c’est simple, c’est notre pays préféré ! Trop facile et des endroits majestueux. C’est tellement agréable de se dire : «  non ici ca me plait pas… » de faire 100m de plus et de trouver un endroit paradisiaque. S’il te plait futur voyageur, n’écoute pas les blogs qui te disent que c’est impossible. Foutaises et balivernes !
Par contre il y a quelques règles a respecter quand on campe dans la jungle. Nous avons squatté sans une zone fréquentée par les tigres : Pas un local sans son arme, ni un village sans ses barbelés ! Du coup les nuits étaient plutôt angoissantes. Dans ces zones la, pas de bouffe dans la tente et il est préférable de faire un feu a chaque pause et si possible d’en maintenir un actif la nuit.
Sinon hors jungle, rien de plus simple. Ces petits abris en bambou qui bordent les rizières sont simplement partout et font un abri plus que parfait. Certains sont rudimentaires et d’autres plutôt bien équipés : Place pour le feu, gamelles, etc…
 
La politique au Laos c’est plutôt complexe et on y a pas compris grand-chose, comme d’habitude. Si ce n’est que la famille royal est en exile car elle s’est fait botter le cul par le Pathet Laos (partie démocratique). La monarchie donc s’arrête en 1974. Bon,  comme dans la plupart des pays dans le monde ca n’a pas grand-chose a voir avec une démocratie… Voila, assez pour la politique.
 
Et puis si on adore le Laos (comme nous) il faut savoir qu’il est super facile de prolonger son visa dans n’importe quelle ville, au service de l’immigration.

Culture & traditions

Le baci (bassi) est une cérémonie traditionnelle pour célébrer a peu près tout. Une fin de maladie, un retour a la maison, un mariage, une ordination de moine, etc… Les participants sont relies par un fil en coton a un élément central pour les connecter durant la prière puis ces liens sont coupes et on en garde un petit bracelet de ce même fil.

Les funérailles sont très particulières. Pas questions d’être triste. La moindre larme retiendrait l’âme du défunt emprisonnee. Une autre particularité de cet événement se trouve dans l’après crémation. A tour de rôle par ordre d’importance les convives (familles et amis) vont fouiller les cendres du défunt pour y trouver (ou non) un os, une relique en quelque sorte. Si ils ont la chance de trouver quelque chose c’est que le défunt l’a laisse intentionnellement a cette personne.

Les Hmong. Ils sont la seul minorité ethnique avec laquelle nous avons eu la chance de partager et de passer pas mal de temps. Et pour cause les safaris ethniques ne nous font pas trop rêver. Monter dans un 4x4 pour aller constater un peuple dans leurs beaux costumes pour faire joli c’est pas trop ce que l’on recherche. Si ils ne portent pas l’habit traditionnel et que leurs maisons n’est pas transformée en magasin souvenirs ben franchement ce n’est pas grave, tant mieux même. C’est ce qui s’est passe avec les Hmongs. Nous avons été fortement touche par ce peuple qui n’a pas l’air de vivre dans l’aisance mais si touchant ! Mathilde ayant eu un petit coup de mou dans la jungle (aux tigres !) nous avons été recueillis dans ce village perdu. A peine arrives au porte de ce dernier nous entendons les cymbales d’une procession chamanique provenant d’une hutte. Nous avons ensuite la chance de pouvoir échanger avec l’instit du village parlant un peu anglais. Il nous présentera la culture Hmong d’une merveilleuse façon mais il ne parlera pas des horreurs présentes dans leur histoire. Et quelles horreurs. Le mieux pour comprendre est de regarder ce documentaire « Hunted like animals ». Encore une fois, bravo les Français et les Américains…. Y a de quoi être fier punaise !!! Bref ils ont souffert et continuent a être traqués dans la foret comme des bêtes !
Pour parler de choses plus jovial, l’animisme est omniprésent chez eux et le bouddhisme n’a pas sa place. Le chamanisme est encore largement pratique. D’ailleurs la Chaman du village viendra prendre des nouvelles de Mathilde fréquemment.
Il nous contera aussi des histoires d’esprits a travers lesquels on sentira ce sentiment de peur/respect envers eux.
Apparemment les Hmongs aussi pratiquent le mariage enlèvement et d’une façon plus barbare qu’au Kirghizstan ou nous avons découvert ca pour la première fois. Pas de chichi ici, ils enlèvent la fille pendant la nuit et le lendemain parle dote (alcool de riz, cochon…) avec les parents de la futur épouse…. Sympathique !
Les Hmongs vivent dans un environnement très sauvage, généralement en montagne et ont, d’après nos ressentis des traditions très ancestrales. Ils ne parlent d’ailleurs que très peu le Lao. L’une de leurs spécialités et la broderie et ce sont des maitres dans l’art. Rapidité, efficacité et surtout beauté !

Les esprits ou ‘Phis’. Eh oui, les Laotiens ne sont pas seulement bouddhistes, l’animisme a survécu malgré l’interdiction de certains rois de l’époque. Et surtout chez les minorités ethniques Il y a des génies de l’eau, du feu, du jour, de la nuit, de la foret, de la montagne et j’en passe. Ils se cachent en général dans des éléments naturels.

Le Sinh. C’est la jupe traditionnelle portée par la majorité des femmes au Laos. En forme de tube, en coton ou en soie, elle est portée comme un Sarong. Même les uniformes gouvernementaux pour les femmes sont des Sinh. Les motifs sont très beaux et parfois très complexes. C’est un élément qui fait partie intégrante de la culture Lao.

Influence Française. Il est marrant de constater les traces du passe colonial Français. La culture du café, et du bon : Les cafés produits sur le plateau des bolavens, mis en place par le protectorat Français, sont considérés comme faisant partie des plus fins au monde. Les petits pains et autres viennoiseries trouvés dans les grandes villes du pays sont a tomber par terre. Surtout après 1 an d’abstinence ! Cerise sur le gâteaux, ca joue a la pétanque a fond et attention, c’est pas des mickeys de plage… Ca touche bien !
 
Lady Boy. Le nombre de lady boy, donc des mecs qui se sont transformes en nana (Parfois franchement c’est bluffant !), est impressionnant au Laos. Pas seulement dans la capitale mais aussi dans des zones plus reculées. A Vientiane, nombre d’entre eux se prostituent. Ce sont généralement des gens souriants, aidants, communicatifs et qui font preuve d’une belle ouverture d’esprit! On les a trouve très sympathiques.
 
Karaoké et musique Laotienne. Alors la musique Laotienne c’est simple : Une ligne de basse, assez reggae d’ailleurs, et le reste varie. Mais cette ligne de basse et vraiment utilisée pour tout ! C’est vraiment des sons nonchalants et cools. On a bien aimé. Alors quand ca tourne au karaoké, attention les ballons ! C’est bien simple il n’y a pas une nuit ou l’on n’en a  pas entendu. Même perdu en pleine jungle. En fin de soirée, quand l’alcool commence à se faire sentir, c’est la que ca devient rigolo. On s’est tape des barres de rires comme jamais à chopper des crampes d’estomac ! Tout simplement génial et le tout parfois sans public, juste pour le plaisir !

Les rencontres

La petite famille a vélo

On se rencontre sur la route, lui tire les 2 gamins qui sont dans la remorque et elle a les sacoches. Les vacances à velo c’est leur dada. Les gamins ont l’air de kiffer l’aventure aussi ! Ils sont heureux, nous transmettent leur bonne humeur et nous donnent des idées pour la suite !

Richard & Laurent

Ahlala Richard et Laurent ! 2 expat’ ; Richard au Laos et Laurent en Thaïlande. On les rencontre sur la terrasse du Douang Deuane a Vientiane. Richard nous invite a boire quelques mousses, le sacre coco finira bien rond a même pas 2h de l’aprèm. On rigole bien et passons un bon moment !

Thai

C’est sur la terrasse de notre resto fétiche à Vientiane qu’on rencontre Thai. Tout naturellement il s’assoit avec nous, nous offre des pâtisseries et commence a nous tailler la bavette. Il parle un français impeccable, pour cause, son père étant ambassadeur du Laos a Lyon il a grandit en France. Aujourd’hui il s’implique beaucoup dans le développement de son pays d’origine et s’investit en ce moment pour installer le tramway a Vientiane ; une grande avancée pour la ville. On passe des heures avec lui a discuter du Laos, de sa culture, de la langue…il nous en apprend énormément, un vrai plaisir.

Le dentiste de Vientiane

 Et oui avec mes dents pourries, on a eut le temps de faire connaissance ! Un brin lunatique, un jour il a la langue bien pendue, un autre il ne t’adresse presque pas la parole mais le travail est bien fait, et y’en avait du boulot !

Les enfants de l’école de Nam Pheng gnone

Un dimanche soir on décide de planter la tente dans la cour de l’école de Nam Pheng gnone après avoir eu l’accord des habitants. Le lendemain vers 7h alors qu’on s’apprête a prendre le petit déj on se fait encercler par une bonne cinquantaine de gamins tous intrigues par nos visages pales. Beau et joyeux petit moment, belle séance photo, ca ils adorent faire les imbéciles devant l’objectif et ensuite rigoler des uns des autres quand on regarde les photos sur l’écran de l’appareil ! On décidera quand même d’aller déjeuner plus loin ! 

Les gens du resto prés de Luang Namtha

On s’arrête boire un coup en fin d’après midi et on est finalement invites à camper dans les jardins du resto. Une équipe adorable qui nous chouchoute avec de bons repas et un bon casse croute pour la route !

L’équipe de vetos du centre des éléphants et l’équipe de la croix rouge

Le jour de l’anniversaire de Mathilde, une chaleur accablante des le petit matin nous pousse à tendre le pouce pour rejoindre la prochaine ville ou on pourra profiter comme il se doit de ce jour d’anniversaire. A peine le bras tendu que la camionnette des vetos du centre de protection des éléphants s’arrête pour nous charger ! Une équipe toute sympa avec qui on partagera un repas en ville. Des membres de la croix rouge se joignent à nous, une belle compagnie !

Le vieux Hmong à la pipe a eau

Alors que, sans le savoir, on s’apprêtait a poser campement sur l’ancien cimetière du village, le gentilhomme accourt vers nous pour nous empêcher de commettre cette bêtise. A contrario il nous invite gentiment à crécher chez lui. Sa maison étant à l’ écart du village et au vu du nombre de visiteurs qu’il aura dans la soirée on pensera qu’il doit être un genre de guérisseur ou d’un chaman ou les 2... Il ne quitte pas sa pipe à eau en bambou des mains et son petit regard de braise nous restera en mémoire.

La dame du village prés de la rivière

C’est chez elle qu’on  élit refuge pour le déjeuner et elle sait tellement nous mettre a l’aise qu’on restera même pour une petite sieste. Tout en nous taillant la bavette elle brode de magnifiques motifs sur un grand tissu noir.

La famille du village haut-perche

Apres une dure nuit de gastro sévère pour Mathilde, on trouve refuge dans ce village de Hmong. Le chef nous installe dans la cahute destinée aux réunions de village et nous indique qu’on peut y rester le temps qu’on désire. On y passera 2 nuits avant que Mathilde puisse enfourcher sa monture à nouveau. On suscitera bien la curiosité des enfants du village qui viendront souvent nous observer et parfois même pousser la chansonnette rien que pour nous. On aura aussi bien souvent la visite de la guérisseuse qui se préoccupe bien de l’état de Mathilde.

Moon

On passe une petite soirée avec lui au village. Il vit à Luang Prabang et travaille en tant que travailleur social. Sa principale mission étant d’éduquer la population Hmong qui habite cette jungle à cultiver la terre. Si cela fonctionne, dit il, nous aurons fait du beau travail car un grand nombre d’enfants de la région sont en sous nutrition, les familles étant très pauvres et l’endroit ou ils habitent étant très recule, il est difficile pour les familles de se nourrir correctement.

Barry

Ah notre sacre Barry! Un Irlandais, un vrai qui ne trahit pas sa nation ! On le rencontre a Huay Xai et passons quelques jours avec lui. L’affreux nous rappelle de sacres souvenirs en nous mettant a l’épreuve des le p’tit dej’ avec une bonne bière chacun a la différence prés, celle du soleil qui ne tape pas autant en Irlande qu’ici ! Dur dur !

Tous les cocos du bateau

Sur le bateau plein de touristes de Huay Xai a Pakbeng on sympathise avec une petite bande venue des 4 horizons. On finit le soir tous à la même table a trinquer, manger et bien rigoler !

Cindy et Johana

C’est avec ces 2 bonnes amies qu’on finira la soirée, une compagnie bien sympathique qu’on a vraiment beaucoup appréciée ! Bon vent a vous les filles !

Valérie et Enguerrand

Notre 2eme passage à Vientiane nous permet de faire la rencontre de ces 2 tourtereaux folichons ! Des baroudeurs qui en ont déjà vu pas mal ! Au programme ; partie de pétanque, déconne et longues soirées de tarot ! A quand les français se retrouvent ! Un vrai plaisir !

Jose

Jose fait aussi partie de la bande de Vientiane, soixantenaire espagnol qui roule sa bosse dans le coin. Le courant passe à merveille !

Mustafa

On se retrouve toujours a Vientiane au Douang Deuane, a croire qu’il fait partie des meubles ! Non le pauvre s’est fait refoule a la frontière khmère et a rebrousse chemin pour repenser ses plans. Mustafa vient du Soudan et la joie de vivre se lit sur son visage. Toujours tout sourire, jamais il ne s’en fait, tout est une question de destinée !

Lieze

Elle porte la coupe de mohican dont Matthieu rêve depuis des mois, c’est ainsi que l’approche est faite. Lorsqu’elle lui dit qu’elle se l’est faite elle-même et qu’elle fait cette même coupe a des tas de gens, elle sonne le glas ! Elle finira par laisser sa marque de fabrique dans la crinière de celui-ci. Un beau moment d’échange aussi, une nénette ouverte et fort sympathique.

Yenina et Matthieu

Cette fois c’est leur superbe bécane qui a attire notre attention, une veille Honda Club au style bien retro ! Matt est Français et Yenina Lettonne. Comme on accroche direct en se rencontrant, on se donne d’abord quelques RDV pour aller boire des coups puis on finira par crécher chez eux pour une bonne semaine ! Des gens qui sont vraiment dans nos cœurs, d’une telle simplicité qu’on ne peut que se sentir a l’aise avec eux !

Matthias

Notre compère de route et de galère sur les routes laotiennes ! On a voyage prés d’un mois en sa compagnie et il nous manque beaucoup ! Un an de route pour lui en Asie du Sud Est, sa manière de voyager colle bien a la notre et c’est ainsi qu’on a forme la redoutable équipe des 3 Mat qu’on espère reformer a l’occasion !

La famille de la Guest de Don Det

C’est dans cette petite GuestHouse que nous avons échoué après nos péripéties boueuses. Des petits bungalows avec terrasses sur le Mékong, le paradis après de telles aventures. La famille qui tient ce petit biseness est juste adorable, la maman une très bonne cuisinière qui égaiera nos papilles et nous donnera quelques cours de cuisine, leur petit garçon deviendra notre p’tit complice !

A table

  • Riz gluants Culinairement parlant, c’est le plat le plus présent au Laos. C’est un riz, gluant donc, froid et que l’on mange en faisant des petites boules entre ces doigts. Généralement accompagne d’autre chose, ou pas ! Chez les Hmongs, dans la jungle ce fut notre unique source d’alimentation (avec de la sauce soja quand même) pendant près d’une semaine. Il peut se déguster sucrée, noix de coco, banane ou mangue, cuit dans des bambous qui reposent sur le feu. Un régal !
  • Noddle soup Et voila le deuxième plat qui complète notre régime Laotien. Ce fut vraiment difficile de sortir de la noodle soupe et du riz gluant durant notre séjour au Laos. On eu beau essayer pourtant dans les petits restos en pointant du doigt d’autres trucs ou ce que mangeait les voisins mais au final, dans 90% des cas ben c’était noodle soup ou riz gluant !
  • Bananes & ananas Sans hésiter, les bananes et les ananas au Laos n’ont pas d’équivalent. Tout simplement exquis! Les bananes sont très petites, large et peu courbées. Elles fondent dans la bouche et c’est l’explosion de saveur. Qu’est ce qu’on est débile dans nos pays, a savoir qu’a Bruxelles, ils pondent des lois sur la courbure et la grandeur que doit avoir une banane si elle veut se retrouver sur le marche Européen… Attendez une minute, mais c’est primordiale cette histoire !!! Halala j’te jure. Bref c’est bien dommage parce que les bananes qu’on a chez nous ben elles sont insipides. Pareil pour les ananas, on n’est pas obliges de coller son nez dessus pour sentir si ils sont bons, on les sent a deux mètres !
  • Salade de papaye verte Recette que nous avons eu la chance d’apprendre. C’est frais, c’est guoutu mais attention, certaine sont bien épicées !!
  • Les viandes incongrues ! Sur certain  étalage de marche c’est de la science fiction! Ecureuil, marsupiaux, rats…. Bref ils mangent un peu tout ce qu’ils ont sous la main.
  • Les brochettes de poulet Ca fait plaisir d’en voir sur le bord de la route, ca change un peu des deux basics. Présenté sous la forme d’un poulet entier prix entre deux tiges de bambou. Bon c’est sur, parfois l’animal a trop courus et pas assez manger donc les chiens qui rodent autour se gavent plus que nous !
  • Les sandwichs baguettes Héritage de l’Indochine, les baguettes sont très présentes au Laos et donc, pour notre plus grand plaisir, les sandwichs !
  • Café La encore héritage français, le café est cultivé en masse sur le plateau des Bolavens au sud. La terre volcanique lui confère un arome chocolaté. Un vrai délice.
  • Beer Lao La boisson national. C’est une vrai fierté pour eux d’avoir leur bière et pour cause, ce n’est pas la plus degueu du coin. Partout elle coule a flots.

A velo

  • Off-Road. Alors la, achtung ! Pour les gens qui comme nous aime l’aventure et le hors pistes au Laos on est servis. Mais attention c’est par moment franchement tres éprouvant et c’est un bon moyen pour tester les limites. Plusieurs fois on a été a bout de nerfs et complètement lessive. Chaleur extrême, montagne russe, dénivelé improbable, route plus que passable, traverse de rivière et boue profonde sont au programme. Pas sur le moment mais avec du recul, ca vaut vraiment le coup !
  • Logistique. Pas mal d’endroits recules dans la jungle sans possibilités pour se rassasier. Ce qui implique de devoir porter parfois pas mal de bouffe.
  • Les magasins de velo a Vientiane sont peu nombreux mais de qualite. Encore faut-il les trouver.
  • Le camping sauvage…. Super easy !
  • Conducteurs. Nous les avons trouve respectueux et tres cool. La cohabitation sur la route se fait bien.

Tourisme

  • La magnifique jungle du Bokeo. En prenant un peu de hauteur, de toute façon certaine route vous y oblige, on se retrouve au dessus de la canopée. Contemplant une jungle infini a 360 degrés. Le matin, quand les rayons du soleil fait s’évaporer l’humidité, La foret prend des airs mystique et irréelle.
  • Un petit tour en bateau sur le Mekong. Très relaxant! On peut parfois avoir la chance d’observer les éléphants qui viennent prendre leurs bains.
  • Luang Prabang. Ca doit être chouette en saison morte. Les alentours sont beau et les petits temples aussi. Malheureusement nous avons eu droit a la pleine saison et franchement après 10 jours de jungle on n’a pas vraiment apprécies. En haute saison c’est très très (trop) touristiques. Les rues sont bondées de visages pales et pour certain le comportement de débile qui vas avec !
  • Vientiane. Concrètement, il n’y a pas grand choses a faire dans la capitale. Mais ne serait-ce pas ce qui fait un peu de son charme !
  • Takhek. On a adorer ce petit bourg délaissé du touriste benêt et apprécier du grimpeur. Eh oui la magnifique chaine de pics karstique qui l’entoure en fait un QG de l’escalade. En plus la ville en elle-même est tellement charmante. Bref, notre coup de cœur !
  • Le plateau des Bolavens. Pour les amoureux de café que nous sommes, c’est un pèlerinage immanquable. Ca sent le café de partout. Ca torréfie, ca sèche, ca récolte…. Bref le tout dans un paysage de plateau splendide.
  • Attapeu. Ca aussi c’est une ville qui vaut le coup. Pas de blanc-bec a  l’horizon et c’est plutôt mort…. Tout ce qu’on adore !
  • La jungle entre Attapeu  et Pakse. Même si ce fut les kilomètres les plus dur de notre périple, de la boue jusqu’au genou et un nombre de traverse de rivière abuse, ca reste un souvenirs mémorable car des endroits de jungle merveilleux comme celui-ci, ben ca se mérite !!
  • Les 4ooo iles. Apres notre galère dans la boue, notre petit séjour sur les 4ooo iles fut un concentre de relaxation et de fainéantise. Et le cadre s’y prête a merveille.

Stats

  • 74 jours dont 36 jours de repos (merci les dents !)
  • 1718 km soit 45 km/jour
  • 1 euro = 11 158 kips
  • Budget alimentaire: 8 602 000 kips (771 euros) soit 116 240 kips (10,4 euros)/jour
  • Budget velo: 2 027 000 kips (182 euros)
  • Budget transport: 1 940 000 kips (174 euros)
  • Budget extras: 920 000 kips (82 euros)
  • Budget sante: 4 305 500 kips (386 euros dont 312 euros rembourses! Merci la CCM !!!)
  • Budget hebergement: 2 311 000 kips (207 euros)
  • Budget visas: 2 954 000 kips (264,7 euros)
  • Budget admin : 128 000 kips (11,5 euros)
  • Budget total: 23 044 296 kips (2 065 euros) soit 311 409 kips (27,90 euros)/jour

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